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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 11:14

Quand on parle de harcèlement, il y a une question qui revient souvent : « on me harcèle, que faire ? » J’ai déjà parlé ici de certaines choses indispensables à faire (dénoncer, garder une trace écrite, garder espoir) mais une question divise : lors d’une agression, faut-il attendre que cela passe ou rendre les coups ?

Mes réponses sont tirées de mon expérience personnelle, de mes lectures et de l’avis de personnes concernées. Je ne prétends pas détenir la vérité absolue et je ne prétends pas que les pistes que je vais proposer vont forcément marcher à tous les coups. Prenez simplement cela comme des conseils personnels.

 

 

Rendre l’agression ou ne rien faire ?

 

Dès l’enfance, on nous répète que la violence c’est pas bien, qu’il ne faut pas frapper, cogner, griffer, que les pacifistes ont toujours raison, que les vraies filles sont gentilles et douces comme Blanche-Neige et qu’on peut régler les conflits uniquement en parlant.

 

Personnellement, je pense que c’est formidable d’être pacifiste. J’ai une très grande admiration pour les apôtres de la non-violence comme Gandhi ou Martin Luther King. Je suis certaine que la violence gratuite n’avance jamais à rien, sinon à faire vendre les places des blockbusters. Seulement, il y a des circonstances dans lesquelles on n’arrive à rien en se contentant de sourire et d’attendre. Le harcèlement a justement pour but de faire réagir et quand un gosse à problème agresse et ne constate aucune réaction, il peut très bien agresser davantage pour provoquer les réactions. Ne pas réagir, c’est une mauvaise idée.

 

On peut aussi être tenté d’avoir des coups de colère et d’aller rendre l’agression au centuple. C’est parfaitement humain et on a tous déjà eu envie de faire ça, moi la première. Le problème, c’est que c’est une stratégie risquée parce qu’à ce moment-là, on passe pour la grosse brute/hystérique/personne à problèmes.

 

 

Alors que faire ?

 

D’après moi, le mieux, c’est encore de se défendre de façon proportionnée, de montrer qu’on est un être humain et qu’on a le droit d’exister autant que n’importe qui. D’une certaine façon, vous rendrez service à vos bullies : ils se rendront peut-être plus facilement compte qu’ils n’ont pas le droit de frapper le premier venu.

 

 

L’auto-défense verbale

 

Voici quelques pistes pour vous défendre quand quelqu’un vous insulte ou vous dénigre. Evidemment, mieux vaut les adapter à la situation :

 

L’acquiescement

Cette méthode consiste à faire semblant d’être d’accord avec la remarque de votre agresseur, en retournant ses propos à votre avantage, afin qu’il/elle se lasse. Voici quelques exemples :

 

- T’es qu’une petite gamine !

- C’est vrai, j’ai une âme d’enfant, joyeuse et innocente.

 

- Tu t’habilles comme un taré !

- C’est vrai que j’ai un look unique et créatif.

 

Le questionnement

Cette autre méthode consiste à demander calmement à l’agresseur pourquoi il/elle a dit telle ou telle chose. Elle a pour but de montrer au bully que ses attaques n’ont pas d’effet sur vous et donc de le déboussoler. Voici un exemple :

 

- On sait que t’as couché avec trois mecs, grosse p… !

- Pourquoi penses-tu que j’ai couché avec trois mecs ?

- C’est S… , à la soirée de N… Elle l’a vu !

- Elle l’a vu ? Pour ça, il aurait fallu qu’elle soit dans la pièce. Elle n’a rien fait ?

- Oh, je sais pas… Mais tout le monde le dit !

- Tout le monde le dit ? C’est qui, tout le monde ?

- Tout le monde au lycée !

- Tu as parlé avec tout le monde au lycée ?

Etc…

 

La contestation

Quand on conteste, on dit simplement et calmement qu’on n’est pas d’accord. Voici des exemples :

 

- T’as des grosses fesses, c’est moche !

- Tu trouves ? Moi, je les trouve très bien, mes fesses.

 

- Ton tee-shirt est moche, mais moche !

- C’est ce que tu penses. Moi, j’adore ce tee-shirt !

 

L’humour

Cette méthode est difficile à mettre en place car elle demande un bon sens de la répartie, ce qui ne s’acquiert pas facilement. Cependant, justement dosée, elle peut parfois aider en mettant les spectateurs de votre côté. A utiliser plus particulièrement quand d’autres personnes regardent. Voici des exemples :

 

- Hé, t’es vierge ?

- Non, je suis balance.

 

- T’es qu’un bébé et t’auras jamais ton bac !

- Dommage. Les bébés adorent jouer avec des bacs.

 

- T’es nul et ta mère, c’est une s… !

- Quand j’entends ça, je regrette que les oreilles n’ont pas de paupières !

 

 

Autant que possible, quand vous répondez, évitez d’avoir l’air apeuré ou même de sourire. Dans l’esprit des petites brutes, une personne qui sourit est une personne gentille et la gentillesse est signe de faiblesse.

 

Avertissement : il y a peu de chances pour que ces techniques marchent du premier coup. Ce n’est pas de votre faute : la personne qui vous harcèle a juste un problème. Persévérez. Entraînez-vous à parler fort, à prendre un ton calme, tenez-vous droit et regardez le bully dans les yeux. Réservez-vous un bon moment de détente pour décompresser tous les jours, après l’école. Ensuite, entraînez-vous, même cinq minutes, à parler calmement et avec assurance.


Eventuellement, enregistrez les insultes et les propos désobligeants avec votre téléphone portable. Ça vous fera une preuve si vous voulez porter plainte.

 

 

L’auto-défense physique

 

Il y a une histoire qui me hante, celle de la petite Noélanie. Harcelée à huit ans, elle devait subir des actes de harcèlement de la part d’enfants de son âge, dont des strangulations. Prévenue, les membres du corps enseignant l’ont punie pour avoir rendu les coups. La petite fille est morte peu après d’un œdème cérébral.

Or, de l’avis général, Noélanie n’était pas du tout une enfant violente. Au contraire, c’était une pacifiste au cœur tendre qui rêvait de changer le monde. On lui reprochait de pratiquer la légitime défense, ce qui était franchement stupide. Je le répète, je suis contre la violence gratuite. Seulement, essayer de sauver sa peau, ce n’est pas de la violence gratuite.

 

Ce que je vais écrire va sûrement être contesté et critiqué mais tant pis : si on vous frappe et si vous avez envie que ça s’arrête, vous pouvez rendre les coups. Faites-le de façon proportionnée et n’attaquez pas le/la premièr(e). Vous avez le droit de vous défendre : inutile de vous retrouver avec dix bleus quand vous en avez déjà deux. Eventuellement et si vous aimez le sport, apprenez un sport de combat ou un art martial : cela vous aidera à mieux contrôler votre stress et votre respiration.

 

Je ne vais pas vous mentir : après avoir rendu les coups, il est possible et même probable que vous allez vous retrouver dans le bureau du principal, avec le bully qui pleurniche en disant que vous l’avez attaqué sans raison. Accrochez-vous. Expliquez bien que c’est lui/elle qui vous a agressé(e) et que ce que vous avez fait s’appelle de la légitime défense. Dites-lui que vous avez gardé des preuves du harcèlement et que vous pouvez les lui montrer. Encore une fois, entraînez-vous à parler calmement et/ou préparez un petit discours (Monsieur, X. m’a poussée à bout. Cela fait une semaine qu’il essaie de me tripoter à chaque fois qu’il me croise dans les couloirs. Je me suis défendue, c’est tout).

 

Evidemment, on va vous reprocher d’avoir utilisé la violence au lieu de dénoncer votre agresseur. Répondez franchement, par exemple en disant :

 

- Evidemment, je n’ai pas eu le temps de le dénoncer. Il m’a agressé il y a cinq minutes.

- X. a menacé d’aller faire ceci ou cela si je le dénonçais. J’ai essayé de régler ça tout seul.

- Au début, elle m’a seulement insultée. Je ne pensais pas qu’elle irait jusqu’à me frapper.

 

Vous risquez de vous prendre une heure de colle, d’accord. Et alors ? Cela vaut mieux que de se laisser agresser. Affirmez-vous. Si une autre personne est harcelée en même temps que vous, faites équipe avec lui/elle. Vous avez le droit d’exister autant que n’importe qui.

 

Au passage, les filles seront peut-être davantage blâmées de s’être défendues. De nos jours, un garçon qui se sert de ses poings passe pour un « vrai mec » (j’aime pas cette expression, insultante pour tous les garçons qui n’aiment pas la violence) tandis qu’une fille qui répond à un attouchement par un coup de poing est vite traitée de « furie » ou « d’hystérique ». On va peut-être vous reprocher de vous être défendues. Seulement, ça n’a aucun sens : on est au 21ème siècle, après tout. Toutes les filles/femmes ne peuvent pas se permettre de prendre l’air fragile et d’appeler le prince charmant au secours dès qu’il y a un problème. Essayez un peu de penser à ces héroïnes fortes et indépendantes qu’on voit à la télé ou dans les livres, comme Buffy Sommers, Katniss Everdeen ou Ellen Ripley. Si elles se défendent quand on les agresse, pourquoi pas vous ?

 

 

Enfin, et j’insiste sur ce point, n’utilisez la violence qu’en tout dernier recours et ne vous contentez pas de rendre les coups. Gardez une trace écrite de ce qui se passe, conservez toutes les preuves et demandez de l’aide à un adulte de confiance. Insistez. Se défaire d’un harceleur n’est jamais facile mais il vous faut persévérer. Eventuellement, portez plainte ou demandez à changer d’établissement. Vous avez droit à la sécurité.

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commentaires

D
Pour moi, ça a duré presque une année scolaire. Les moqueries, les coups. Surtout les moqueries dans les vestiaires au sport. Le sac de sport caché ou foutu dans l'eau. Les enseignants et le personnel était au courant, je pense qu'ils ont fait ce qu'ils ont pu, mais en vérité, ils ne savaient pas quoi faire. Je ne me reconnais pas toujours dans ce que je lis. Je ne me suis jamais senti coupable, ni responsable de ce qui m'arrivait. Je ne me suis jamais senti inférieur, j'avais, même à cette époque une assez haute opinion de moi même parce que j'étais bon à l'école (j'avais même un an d'avance, c'est pour ça que j'ai eu ces problèmes). En plus je lisais beaucoup d'ouvrages scientifiques, de bouquins d'histoire et d'économie. J'avais un sentiment d'impuissance parce que je ne savais pas quoi faire mais ces problèmes n'ont jamais atteint ma confiance en moi. Mes harceleurs, je les méprisais, je les haissais, je voulais me venger, je voulais leur faire la peau. Chez d'autres, il y a un risque de suicide. Moi, je n'ai jamais pensé au suicide, j'ai par contre sérieusement pensé au meurtre.<br /> Un jour, on faisait baseball en sport. J'avais la batte dans les mains, l'un de ceux qui avait l'habitude de me harceler avait le dos tourné, j'ai réfléchi. J'avais moins de 13 ans, même si je le tuais, je ne risquais pas grand chose. Il n'était pas le plus virulent, mais il participait quand même, il était incontestablement coupable, donc c'est tombé sur lui, il allait payer pour tous les autres.<br /> Et puis, il y a eu autre chose qui m'est passé par la tête. Ce type m'avait accroché à un porte-manteau plus tôt dans l'année, il m'avait insulté il y avait peut être 10 minutes et pourtant, j'avais une batte de baseball dans les mains, je me souviens que c'était en métal, assez léger pour être manié par des gamins, assez dur et lourd pour faire mal. J'avais donc ça, et ce mec qui m'avait traité tant de fois comme une merde me tournait le dos sans crainte. Il me voyait vraiment comme une merde qui ne riposterait jamais. Je ne l'avais pas fait jusque là parce qu'il devait mesurer 1m80 et moi 1m40. Penser à ça a suffit à me donner la rage qu'il fallait pour passer à l'action.<br /> Je l'ai donc attaqué par derrière, frappé une première fois à la tête, le plus fort que je pouvais, une deuxième fois dans le dos, une autre fois au visage, et plusieurs fois quand il était à terre.<br /> Si ma prof d'EPS ne m'avait pas arrêté, je crois que je l'aurais tué. J'ai appris plus tard qu'il avait eu une fracture du crane, nez cassé et une vertèbre déplacée. A même pas 13 ans, je ne devais pas avoir la force de faire plus de dégâts.<br /> <br /> Ensuite, j'ai balancé la batte, j'ai pris à témoin tout le monde, je tremblais de rage. La classe s'est rassemblé autour stupéfaite pour toute une série de raisons. D'abord parce que ça ne me ressemblait pas. Ensuite parce de gringalet que j'étais avait démoli ce gars, qui était inconscient et qu'il saignait. Je tremblais de rage, je les ai tous regardé et je leur ai dit : vous voyez cette merde par terre ? Le premier qui m'emmerde encore, il peut lui arriver la même chose. Je vous attaquerais par derrière, n'importe quand et n'importe où.<br /> Après, je me suis retrouvé chez le CPE, le principal, j'ai eu droit à une hospitalisation en psychiatrie et à un suivi jusqu'à ma majorité. Je pense que l'équipe éducative m'a plutôt défendu. A ma connaissance, elle l'a toujours fait. J'ai pu reprendre une vie normale. J'ai fini l'année dans le même collège. L'année suivante, j'ai changé d'établissement.<br /> Durant la fin de l'année, personne ne m'a plus emmerdé. Mes ancens harceleurs ne m'ont pas adressé une seule fois la parole, ni même parlé de moi. Je pense qu'ils se sont dit que les choses allaient trop loin. Ils savaient désormais que même si ils parvenaient à me détruire, ils avaient de grandes chances de subir de lourds dommages avant. D'autant que j'avais clairement annoncé que je ne me soucierais pas de me battre "à la loyale".<br /> <br /> <br /> Cette histoire a plus de 15 ans maintenant. À l'époque, j'avais 12 ans, j'en ai maintenant 27. Je pense que je suis totalement remis de tout ça, j'ai fait de bonnes études et j'ai un bon poste, je vis en couple, bref, tout ce qu'il faut. Je suis tombé sur ce blog à cause de l'actualité et d'Émilie dont le journal intime a été publié suite à son suicide. Ce genre d'actualité me ramène forcément à mes souvenirs, autrement, je n'y pense plus.<br /> <br /> <br /> J'ai eu de la chance dans mon malheur : si l'équipe éducative n'a pas fait tout ce qu'il fallait, elle a essayé. Dans mon cas, on ne peut pas dire qu'elle ait essayé d'enterrer l'affaire pour plus de tranquillité. J'étais peu être aussi plus solide psychologiquement. Mes psychiatres m'ont dit que j'avais un esprit très/trop rationnel. Mon esprit rationnel me disait que j'étais bon à l'école, je m'intéressait à des tas de choses et que ces gens, je ne les verrais au pire que deux ans. Après, il y aurait le lycée, une autre vie et encore une autre vie après le lycée.<br /> Il y a d'autres occasions ou je repense à tout ça. C'est quand je retourne dans la ville où j'ai grandi et que je croise mes anciens camarades. Je suis cadre supérieur en poste à l'étranger, eux sont dans le meilleur des cas plombiers, d'autres balayeurs, serveurs au Macdo quand ils ne sont pas chômeurs. Quand je les croise, je les regarde de haut et je leur dis "tu vois qu'il fallait travailler à l'école ? Tu t'es foutu de ma gueule pendant un an, tu vas maintenant le payer pendant 40 ans."<br /> <br /> <br /> Quand au type que j'ai démoli en cours d'EPS ?<br /> Je me souviens à l'époque avoir été obligé de dire que je regrettais et que je n'avais pas pensé aux conséquences. J'avais au contraire tout calculé. J'ai même dû envoyer une lettre d'excuse, torchon de papier qui m'a permis d'éviter de passer devant un juge pour enfants. Pas une seule seconde je n'ai regretté. J'ai regretté les conséquences, quoi qu'il n'y en ait pas eu tellement, si ce n'est le suivi psychologique que j'aurais eu de toute façon. Même aujourd'hui, avec l'âge et le recul, je pense toujours avoir été dans mon droit. En tout cas d'un point de vue moral. L'école s'étant révélée incapable de me protéger, j'avais le droit de dissuader mes agresseurs de revenir et je ne m'en excuserais jamais. Mon seul regret est de ne pas l'avoir fait plus tôt.<br /> <br /> <br /> <br /> Évidement qu'il n'est pas mal de se défendre.<br /> <br /> Sauf que... bien souvent, l'agresseur verbal est entouré de sbires qui rient autour, il est difficile à l'agressé d'avoir le dessus dans ces conditions. Peu importe l'efficacité de sa défense, il sera toujours mis en minorité, j'ai essayé, ça ne marche pas.<br /> L'agresseur physique attaque sûr de sa supériorité. Ce n'est pas un gringalet d'un mètre trente qui va coller des claques à une armoire à glaces de 2m. Se défendre physiquement est souvent impossible, je n'ai jamais réussi. A moins d'avoir un coup de chance comme j'ai eu, ce n'est pas possible.<br /> <br /> Donc, oui, si tu est victime et que tu as l'occasion de savater un de tes agresseurs, fais-le. Mais ne comptes pas là dessus pour t'en sortir.
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C
Bon article, je suis bien d'accord que même si c'est dur, d'autant plus que pas mal de victimes souffrent de phobie sociale ou d'un manque d'assurance, il est indispensable d'apprendre à se défendre dans la mesure du possible. En effet, les bourreaux ne reviennent pas embêter les gens qui les remettent d'office à leur place. En outre, ignorer l'agresseur est malheureusement un mauvais conseil, bien que toujours donné dans des sites d'aide aux victimes.<br /> <br /> À titre personnel, je me permets de dire que je me suis souvent montrée trop gentille face à mes bourreaux à l'école. L'une d'entre eux, me réclamait mon livre à tous les cours, et même si elle me le rendait, elle continuait de profiter de moi. Je lève la main pour dire que c'est aussi de ma faute, car je ne le lui refusais jamais alors qu'elle était vraiment odieuse avec moi pendant des mois. Si c'était à refaire, je lui dirais "Une fois mais pas deux. J'ai pas à me trimballer mes bouquins pour que ça finisse toujours pour toi." Peut-être m'aurait-elle moins manqué de respect.
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L
Merci mais il continuent et me traite de Godilla, monstre, cochon et autre et ils montent tous mes copains contre moi
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I
Accroche-toi. Dénonce-les, demande de l'aide, garde les preuves. Tu mérites bien mieux que ça. :)<br /> http://anti-bullying.over-blog.fr/article-que-faire-si-vous-etes-vise-53405931.html
A
Je vous remercie de votre réponse si rapide.<br /> J'en parlerais avec elle pour voir.<br /> Merci de votre attention et de votre réponse
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I
<br /> <br /> Y'a pas de quoi. Bon lundi. :)<br /> <br /> <br /> <br />
A
Bonjour, je viens de lire votre blog, et il m'apporte beaucoup de réponse.<br /> Mais je ne suis pas la pour moi mais pour ma meilleure amie. Alors voilà, elle est sortie avec un gars pendant les grandes vacances, et un de ses amis l'à très mal prit donc quand il à sut qu'elle<br /> l'avait fait avec lui, il c'est mis en colère et à commencer à hurler dans tout son lycée que ce n'étai qu'une pute, qu'elle se faisait "prendre de tout les cotés" comme il l'a dit.<br /> Elle et moi ne sommes malheureusement pas dans le même lycée, et c'est sa première année, alors quand elle m'a raconté tout ce qui lui arrivait j'étais vraiment en colère !<br /> Et en ce moment même où je vous écris ce message, son ancien ami à mis des tas de rumeurs sur son compte ASK.<br /> Je vous pie autant que possible de me dire s'il faut que je fasse quelque chose et très franchement, la seule chose qu j'ai envie de faire est de le rabaissé autant qu'il l'a fait avec elle !! Mais<br /> je sais que ce n'est pas bien, et j'ai quelques photos des questions qu'on lui à posé sur ASK. Pensez vous que cela suffirait à allez voir la police ? Je vous pris de Me répondre au plus vite.<br /> <br /> Une personne qui à besoin d'aide
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I
<br /> <br /> Bonjour Anna,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout d'abord, je vous félicite pour votre réaction rapide! Votre amie a bien de la chance de vous avoir.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Félicitation pour avoir pensé aux captures d'écran. Ce que je vous conseille, c'est de parler avec votre amie et lui conseiller de déposer d'abord une main courante auprès de la police, preuves<br /> en main. ça peut très bien décourager ce garçon de continuer.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Elle en a parlé à un adulte? Si non, ok, on n'a pas forcément envie de parler de choses intimes avec un adulte quand on est ado, mais si elle ou vous connaissez quelqu'un de confiance, il<br /> faudrait peut-être envisager d'en parler. C'est elle qui voit.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je comprends que c'est délicat. Le slut-shaming est un gros problème aujourd'hui. Les filles qui font ce qu'elles veulent avec leur corps sont souvent traitées de haut alors qu'on félicite les<br /> garçons dans la même situation! Ce serait bien de la réconforter aussi. Elle pourrait avoir besoin d'une soirée entre copines, avec chocolat, musique ou n'importe quoi de réconfortant.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tant que j'y pense, vous pouvez peut-être aussi demander des pistes via les liens suivants: ici et ici.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bon courage. N'hésitez pas à me rappeler quand vous voulez. :)<br /> <br /> <br /> <br />