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4 juillet 2010 7 04 /07 /juillet /2010 14:31

Il est toujours très pénible d’apprendre que son enfant est harcelé. Souvent, les parents pensent – à tort – que quelque chose ne va pas dans la façon dont ils ont élevé leur enfant et qu’on le harcèle parce qu’il est « faible ». Or, c’est loin d’être le cas. Comme je l’ai déjà mentionné plus haut, les agresseurs de cours d’école sont motivés par l’envie et la jalousie et cherchent à détruire tous ceux qui ont des raisons d’être plus heureux qu’eux ; c'est-à-dire à peu près tout le monde, à un moment ou à un autre. Ils agressent en priorité l’élève poli, pacifique et non-violent car ils prennent ces qualités pour des signes de faiblesse. Plutôt que de s’avouer bêtement envieux, ils inventent des prétextes ridicules (trop grand, trop petit, trop myope, trop noir, trop bon élève, etc.)

 

Les parents sont souvent les derniers à être avertis que quelque chose ne va pas. Cependant, des détails peuvent donner l’alerte : changements d’humeur, manque de sommeil, manque ou excès d’appétit, affaires « perdues » ou abîmées, notes en baisse, phobie scolaire…

 

Si vous remarquez quoi que ce soit qui ne va pas, demandez-le à votre enfant (est-ce que quelqu’un t’embête à l’école ?) S’il est gêné pour en parler, suggérez-lui d’écrire. Il peut très bien ressentir de la honte, ce qui est souvent le cas dans tous les types de harcèlement. Tenez-en compte et évitez de le culpabiliser davantage. Au contraire, essayez le plus possible de le valoriser.

 

Gardez toutes les preuves matérielles (affaires détériorées, messages d'insultes...). En cas de blessures, demandez à votre médecin un certificat certifiant qu'il y a eu agression ou photographiez les bleus: on ne sait jamais, ça pourrait servir plus tard.

 

Parlez-en aux personnes responsables de son école. Insistez. Demandez à être entendu. Voici un modèle de lettre dont vous pouvez vous inspirer.

 

Si l’école fait la sourde oreille (ça peut arriver plus d’une fois), contactez la gendarmerie ou le procureur de la république, ou signalez le problème à l'inspection d'académie. Si la sécurité de votre enfant semble vraiment en danger, retirez-le de l’école.

 

Lisez, contactez des associations. Plus vous en saurez, mieux vous serez armés.
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